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Rida Benotmane
Selon un communiqué rendu public lundi par la section locale de l’organisation islamiste à Tinghir et dont a eu accès Demain, les autorités ont notifié des jugements de justice à des membres locaux d’Al Adl Wal Ihssane.
Selon Mohammed Salmi, responsable des droits humains au sein d’Al Adl Wal Ihssane, « cinquante deux personnes sont concernées par ces décisions de justice et risquent la contrainte par corps et donc la prison pour impossibilité de s’acquitter de telles sommes à l’Etat. Pour la région de Tinghir, les jugements prononcés en l’absence des personnes concernées et dont le montant total des amendes s’élève à un million de dirham remontent à 2008 et les autorités locales tentent aujourd’hui de relancer cette procédure ».
L’étonnant est que le contentieux juridique de la ville de Tinghir relève de la compétence des tribunaux de la province de Ouarzazate. Ces même tribunaux dont les différents degrés de juridictions (Tribunal de première instance et Cour d’appel) s’étaient prononcés en 2004 en faveur de la légalité de l’association et de ses activités.
Rappelons que depuis le 24 mai 2006, l’Etat marocain, à travers le ministère de l’Intérieur mène une campagne agressive contre Al Adl Wal Ihssane. Depuis cette date, plus de sept milles personnes ont été interpellées et auditionnées par les services de l’Intérieur dans différentes régions du Maroc. Plusieurs procès se sont soldés par des amendes parfois faramineuses dans le but évident d’asphyxier les activités du plus grand mouvement religieux dissident du pays.
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