مركزتيفاوت الإعلامي
A
l’attention de son Excellence Madame La Directrice Exécutive pour L’Unesco à
Paris
Objet : l’exclusion de la langue Amazigh
l’enseignement au Maroc ;
C’est avec un sentiment d’amertume
que nous venons, Nous Organisations Izerfane, vous mettre au courant de la
situation dans laquelle se trouve actuellement l’enseignement de la langue
Amazigh au Maroc.
En ce moment l’enseignement de cette
langue, qui est celle des habitants autochtones du Maroc, connait une grave
crise : les moyens qui lui ont été octroyés auparavant sont aujourd’hui en
un déclin inquiétant. Et en cette année encore, les autorités administratives
ont fait réduire le nombre des ressources par rapport à ce qui lui ont été
réservés. Et à titre d’exemple, les maîtres qui ont été chargés d’enseigner
l’Amazigh à l’école publique sont maintenant affectés pour enseigner le
Français et l’Arabe notamment. Et ceci, tout en sachant que le nombre de ces
cadres est peu et n’atteint pas le seuil demandé.
Cette situation a été confirmée par
la grave déclaration faite à la MAP, (Maghreb Agence Presse), le 23 septembre
2014, par Monsieur Rachid Belmokhtar, ministre de l'éducation
nationale et de la formation professionnelle, lorsqu’il a dit que
l’officialisation de l’Amazigh à la constitution ne veut pas dire que le
gouvernement est tenu de l’enseigner.
Son Excellence Madame la
Directrice ;
Il est connut que notre peuple Amazigh, est un membre actif dans la
société humaine. Notre héritage civilisationnel, culturel et linguistique, est
aussi un patrimoine universel. Et nous pensons que la sauvegarde de ce
patrimoine est aussi le rôle de la communauté internationale à travers
l’Unesco, en considérant que cette instance mondial est la bienveillante sur la
sauvegarde du patrimoine humain.
Etant donné que l’Etat Marocain
continue, à travers le Ministère de l’éduction, sa politique visant l’exclusion
de notre langue, et après nos maintes contestations et revendications qui sont
restées ignorées, nous informons votre Excellence, que nous allons organiser au
début d’année prochaine un Sit-in devant le siège de votre délégation à Rabat
pour attirer l’attention de l’opinion international sur ce qui menace
l’existence de notre Amazighité.
Nous
vous prions Madame la Directrice de bien recevoir nos salutations et de croire
à nos bonnes attentions
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